Foire aux questions

Peut-on donner TOUS les poissons à bébé ?

Pour les moins de 3 ans, le poisson et les coquillages crus, séchés ou fumés, sont fortement déconseillés au regard des risques microbiologiques. Mais qu’en est-il des poissons cuits ?

Jusqu’à 3 ans, le cerveau de l’enfant est vulnérable à l’action toxique des contaminants chimiques et notamment du méthyl-mercure. Sous les Tropiques, il m’est arrivé fréquemment de constater que certains poissons déconseillés aux plus jeunes étaient proposés au « menu enfant ». Outre le fait que ce concept de menu enfant soit inadapté, il est important de rappeler que certains poissons sont déconseillés lors de la diversification alimentaire !

En effet, la bonite que l’on trouve dans l’Océan Indien, mais aussi la dorade, le thon frais ou encore le grenadier sont des poissons riches en méthyl-mercure, dont il convient de limiter la consommation.

De façon plus stricte, le steak d’espadon, de marlin ou encore de requin est à proscrire pour le jeune enfant, car se sont des poissons fortement bioaccumulateurs de polychlorobiphényles (PCB) !

Pas de panique, d’autres alternatives sont possibles et conseillées. En effet, à raison d’une fois par semaine, le crabe, le hareng, le maquereau, le tilapia, la fameuse sardine, le thon pâle en conserve ou encore la truite et le saumon, sont autant de poissons qu’il est possible d’offrir à son bébé !

Varier les espèces et les lieux d’approvisionnement, en incluant les conserves au naturel vous permettra de proposer une variété suffisante tout en couvrant les besoins en matières grasses, calcium et vitamine D de votre petit.

💡 Petite astuce lorsque vous préparez du poisson frais en cuisine : il est préférable d’ôter la peau et l’excédent de gras, qui sont les parties où s’accumulent les polluants.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *