Allergies et intolérances

L’allergie alimentaire peut se manifester :
– immédiatement par des symptômes cutanés (plaques rouges, eczéma etc.) ou respiratoires (asthme, rhinite, oedeme ou anaphilaxie 🚨)
– dans 48h à 72h par des symptômes digestifs (vomissements, douleurs abdominales, diarrhée ou constipation persistance etc.)

👉 Si votre bébé a des difficultés pour respirer : c’est une urgence vitale, appelez le 15 immédiatement.

👉 Si des symptômes apparaissent pendant le repas : arrêtez de proposer l’aliment et prenez rendez-vous rapidement avec un allergologue.

👉 Si des symptômes digestifs fréquents s’installent chez votre bébé ou que son poids stagne ou diminue, consulter votre pédiatre ou faites le point avec un allergologue ou un pédiatre gastro-entérologue.

L’allergie aux protéines de lait de vache (APLV) est une réaction inhabituelle et visible du corps qui se sent attaqué par un aliment, ici le lait de vache. Elle entraîne un ou plusieurs symptômes (digestifs, respiratoires, cutanés) qui peuvent être graves, immédiatement ou quelques jours après avoir mangé ou bu du lait ou d’autres aliments qui en contiennent.

Alors que l’intolérance au lactose est liée au nombre insuffisant d’une enzyme dans le corps : la lactase, capable de découper et digérer le lactose, le sucre du lait. Elle entraîne un inconfort digestif.

Dans l’intolérance au lactose, on pourra choisir un lait infantile sans lactose et continuer de proposer des yaourts et du fromage à son bébé.

L’APLV nécessite un suivi médical et une alimentation spécifique indiqué par un pédiatre, un allergologue ou une diététicienne spécialisée.

Au moindre symptôme, je vous conseille d’en discuter avec un professionnel de santé pour établir un diagnostic.

⚠️ En cas de réaction allergique importante, notamment respiratoire, appelez le 15.

Une réaction cutanée autour de la bouche de votre bébé immédiatement ou quelques heures après le repas peut être le signe d’une sensibilité alimentaire à l’histamine. Cette intolérance est souvent bénigne et liée à l’ingestion de certains aliments riches en histamine, comme l’aubergine, la tomate ou les épinards, avec des symptômes qui font penser à une allergie alimentaire. Il est préférable de consulter un allergologue pour éliminer une possible allergie alimentaire.

Certains aliments peuvent entraîner des symptômes qui ressemblent à une allergie et qui cachent en fait une intolérance alimentaire à l’histamine. Votre bébé peut généralement tolérer de petites quantités de ces aliments. Parmi eux on retrouve l’aubergine, les épinards, la tomate, les légumineuses, l’avocat, la fraise, les poissons, la pistache (…) Retrouvez une liste plus complète des aliments à limiter dans cet article.

Le gluten peut-être introduit dès le début de la diversification alimentaire, entre 4 et 6 mois. D’après les dernières recommandations, il est inutile d’attendre dans l’optique d’éviter la maladie cœliaque, au contraire.

Vous pouvez introduire le gluten, en proposant une petite cuillère de semoule fine. Vous pouvez aussi mélanger au biberon ou à la compote, 1 cuillère à café de flocons d’avoine mixés très finement ou de céréales infantiles de bonnes qualités, sans sucre.

L’arachide (ou cacahuètes) est un allergène majeur. Et il n’y a pas de raison de retarder son introduction, elle peut donc être proposée dès le début de la diversification alimentaire de bébé. On la propose sous une forme adaptée au niveau de la texture : en purée ou beurre de cacahuètes, en farine, ou en poudre incorporée dans des recettes !

L’oeuf peut être introduit dans l’alimentation de bébé dès le début de la diversification, et il est conseillé d’en proposer régulièrement à partir de 6 mois. Il fait partie de la famille des protéines animales, que l’on propose de préférence au repas de midi.

Quantités à donner à bébé par repas (1 à 2 fois par semaine) :
* dès 6 mois : 1/4 d’oeuf
* dès 12 mois : 1/3 d’oeuf
* de 2 à 3 ans : 1/2 oeuf
* entre 3 et 6 ans : 1 oeuf entier

On propose toujours l’oeuf bien cuit (oeuf dur, omelette, ou intégré à des recettes de gâteaux ou flans). On peut proposer à la fois le jaune et le blanc.

Aujourd’hui, il est recommandé d’introduire les allergènes assez tôt dans la diversification alimentaire, et de préférence avant 1 an. Les dernières études montrent bien qu’introduire les allergènes trop tard a un effet délétère sur les allergies alimentaires. Et que la meilleure période pour introduire les allergènes, c’est la période qu’on appelle « fenêtre d’opportunités » entre 4 et 6 mois.

Nourrir son enfant dans ses premières années de vie peut être source d’inquiétude, mais lorsque s’ajoute à cela une allergie aux protéine de lait de vache (APLV), cela devient encore plus compliqué ! Voici un tableau (non exhaustif), pour vous aider dans le choix de substituts aux produits laitiers, et faire vos recettes :

Le lactose, c’est le sucre du lait (de vache, de brebis ou de chèvre). Donc, tous les aliments qui sont fabriqués à partir de lait sont à éviter ! Exception : les laits fermentés (yaourts ou fromages) en contiennent moins, car le lactose est transformé en acide lactique. Or pour chaque intolérance au lactose, il y a un seuil de détection. C’est-à-dire que l’enfant peut tolérer parfois de manger un yaourt, sans problème digestif, mais pas plus.